Sur mon bosquet

Sur mon bosquet au soleil couchant,
j’entends la douce mélopée, 
murmurant dans un tremblement.
Une feuille au tombant majestueux,
un souffle discret soudainement magique,
un rauque puissant.
C’est l’aurore sur l’invisible qui m’attend. 

III. Spiritualité

Je n’ai pas choisi d’appeler mon blog Sur mon bosquet par hasard. En remontant à l’année 2020, j’étais en proie à beaucoup de questionnements depuis que je devais affronter un deuil. Dès que je pouvais, je m’échappais très souvent dans la nature afin de me retrouver seule, loin du brouhaha du monde. La nature a toujours était un sanctuaire, qu’importe où j’allais, l’un des seuls endroits où je me sens capable de faire le vide et de me confronter à ma propre réalité. La nature m’offre une tangente presque divine, et elle m’offre des cheminements intérieurs inspirants, exaltants. Au moment de la photographie (celle publiée en couverture), j’avais quelques jours auparavant, si ce n’est moins ressortir mon tarot celtique des arbres et étais tombé sur la carte “bosquet”. Depuis, je me suis accrochée à cette sensation , à cet émerveillement que m’offre la nature. Le bosquet, c’est le nom que l’on donne à un groupe d’arbres qui étaient vénérés chez les celtes. C’était dans ce genre d’endroit que les druides se réunissaient. Un lieu propice à la compréhension du monde, depuis le cosmos jusque dans la sève des arbres, là où se cache le savoir. 

Si je suis seule, lors de mes pérégrinations, je me laisse toujours un temps d’observation, presque de méditation, lorsque je suis entourée d’arbres. Je laisse le temps à mon esprit de s’immerger. Il semblerait que celle-ci traverse la haie pour entrevoir un autre monde. Je suis pendant longtemps restée aveugle à temps de beauté et de possibilité de l’esprit à se transporter ailleurs. Je n’y croyais pas trop, jusqu’à ce que je me retrouve seule, que j’ose m’enfoncer plus loin dans les bois. Je ne donne pas de véritable nom à ces singulières visions, à ces moments  de traverser, je les vie pleinement. 

En 2020, j’ai compris que je m’étais éloigné de mon lieu sacré et que mes racines profondes ne demandaient qu’à s’exprimer. 

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