
Les pensées qui s’emballent, c’est tellement fréquent qu’il m’a fallu du temps. Du temps non pas pour tenter de faire le tri, mais de voir défiler ces pensées et prendre ce qui est bon pour moi. Car à faire l’éponge, j’ai bien trop souvent été tournée, retournée à tord et à travers. Faire l’éponge, ce n’est plus mon délire, maintenant j’éternue à tout vent, je crée des allergies, j’ai développé une singulière manière d’éloigner les microbes, qui ont plutôt l’apparence de «grocrobes».
J’apprends à accueillir les émotions, elles me percutent encore de plein fouets, sans toutefois s’infiltrer insidieusement en moi. Le corps qui me porte semble avoir dit stop avant moi. Il est en mon devoir de l’écouter, d’en prendre soin. Et choyer ceux qui ne chercheront pas à tout prix à s’immiscer au-delà de ma sensibilité car contrairement aux apparences, j’ai une force, je suis hypersensible.