Il est pourtant beau de récolter la lumière
sans se détourner du regard des ténèbres
si charmant et sa poésie si singulière
je marche à ses côtés, sa magie je déterre.
À chaque long hiver il me semble voyager
au travers le sommeil agité des chemins
j’y vois dans la nuit, un signe pour y renouer
les nombreux moment troublés, leur tendre la main.
Je ne m’endormais jamais sans un au revoir
et mes yeux transi se ferment seuls, dans l’espoir
du flamboiement puissant de ton cœur secoué
rythmé par les instants boiteux, fatigués
je m’en remets aux promesses paisibles des refrains
Que tu puisses errer sereinement sans lendemain.