En ce doux matin sous les arbre printaniers
je laisse mon souffle s’accorder
au son des hirondelles triduler,
promettant la naissance prochaine
de mon foyer métamorphosé
en lieu sûr.
Où depuis mes rêves la nuit, je laisse
le feu se consumer
et mon intérieur devient beltaine,
un sanctuaire réincarné.
Là où dansent les nombreux poèmes,
tombés de la tour,
chutant dans les hautes herbes
et se relever en fleur sauvage,
un bouquet, une offrande à l’inattendu.
Photo mai 2020 / texte mai 2025.