Novembre 2025

Je blogue comme quand j’avais vingt ans. Je suis un peu nostalgique de cette époque où les blogs avaient le vent en poupe, où je lisais même des blogs d’auteurs. Tout est désormais sur le paraître, les belles images, les posts créés avec des logiciels dédiés, et tout ça de manière quotidienne. Notre cerveau va finir par lier des neurones aux écrans. J’ai moi-même tenté d’entrer dans la vague d’Instagram, parce que les photos instantanées ont tout de même leur propre poésie. Mais, je constate que je n’ai jamais réussi à me fondre dans la masse, faire comme tout le monde et réussir sur les réseaux sociaux. Je reviens aux bases, j’écris des sortes d’articles par ici, j’ai même intitulé cet espace “blog”. J’y crois encore, j’aime bien l’idée d’avoir cet endroit rien qu’à moi, hors des réseaux abondés de contenus. S’en éloigner, regarder cela avec du recul est pour moi salvateur. Je suis du genre passive, je m’abreuve ou non de ce que je vois, de ce qui peut m’inspirer. Je ne connais pas vraiment la nuance. Enfin, c’est plutôt comment fonctionne mon cerveau. Je cherche toujours un endroit calme.  

Je suis plutôt satisfaite d’avoir réussi à parasiter ce système, comme je m’étais fixé l’objectif pour ce mois de novembre d’écrire. Voilà chose faite, 25 mille mots pour arrondir, et j’espère pouvoir rester constante et aller jusqu’au bout. Je ne suis pas beaucoup sortie, puisque j’ai encore du mal à trouver la parfaite organisation et pour dire vrai, le temps dehors ne m’encourageait guère à sortir. Ceci est un prétexte, j’en ai parfaitement conscience. J’ai culpabilisé mais pas vraiment longtemps, absorbée par ce manuscrit. J’ai tenu un bon rythme les trois premières semaines, la dernière fut plus difficile. Il faut savoir se prémunir des moments moins créatifs, ça arrive. J’ai remarqué une chose aussi, depuis que j’écris mes rêves sont à nouveau “foisonnant” d’images, de scènes en tout genre, de personnes qui viennent de nulle part. J’aimerais que mon sommeil soit plus réparateur aussi, le manque d’activité doit jouer. Le fait de focaliser mon esprit sur mes écrits me permet aussi de moins gamberger sur des questions existentielles et ma propre personne. Ce n’est pas plus mal, j’ai mieux à faire que m’apitoyer sur mon sort. Poser cela avec des mots, ça me paraît beaucoup plus efficace… 

En Novembre,
j’ai lu Les yeux de Mona de Thomas Schlesser et je suis en train de lire Les téméraires: quand la Bourgogne défiait l’Europe de Bart Van Loo
J’écoute Saor, un groupe de metal Écossais et Tryglav.

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