J’écris en ton nom
Tes babines avides
Et ton ventre chaud.
La peur ancestrale de croiser ton regard,
Je la garde.
Comme la poésie d’un cycle,
Les monts et plaines
Creusées par ta présence
Et ton souffle puissant.
Dès l’aube je me tiendrai loin de ta route
Et si je ne te vois pas,
Je fredonerai des louanges
En ton nom.
Tu es mon paysage,
Le vivant à l’œuvre de l’histoire.
Que nous puissions t’entendre encore longtemps
De tes hurlements, le glas du monde résonne,
S’effondrera l’homme.
(Peinture à l’huile, 2013 ou 2014)